La notion de patrimoine devient populaire dans les années 1960 grâce aux politiques actives d'inventaire et de valorisation menées par le ministère des affaires culturelles. Mais le cinéma n'est pas encore pris en compte au même titre que l'architecture, la peinture, la sculpture comme activité artistique productrice d'oeuvres à préserver et transmettre aux générations futures. La création du service des Archives du film permet alors d'inscrire le cinéma au coeur de la politique patrimoniale nationale et engage le Ministère via le CNC dans des initiatives à long terme en faveur de la protection des supports filmiques.
C'est cette histoire, très largement illustrée de photographies, qui revisite plus de cent dix ans de création cinématographique.
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